secret-2725302_1280
Picture of Sandrine Sanchez

Sandrine Sanchez

Art thérapeute spécialiste du deuil et danse thérapeute

Le deuil, un sujet tabou


Saviez-vous qu’actuellement, plus de 80 % des individus décèdent à l’hôpital ?

Ainsi, la mort s’éloigne de plus en plus de notre quotidien.

la mort cette inconnue

Moins la mort est présente, plus elle devient un tabou. Autrefois, les personnes mourraient chez elle. Des rituels réunissaient la famille, les amis et permettaient d’exposer le corps à tous les regards pendant plusieurs jours. Ainsi, une proximité et une familiarité avec la mort s’installait. Ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui puisque les rituels à la maison ont disparu.

MECONNAISSANCE = PEURS

Cette évolution entraîne l’ignorance de ce qu’est le deuil et la perte et crée des peurs, des croyances qui insécurisent et invitent à mettre encore plus loin ces sujets. La mort devient un événement lointain tant qu’elle ne nous touche pas de près. Mais alors, nous ne sommes pas préparés à vivre cette perte et elle nous déstabilise fortement. Nous ne savons quoi faire.

LIBERER LES MOTS ET ALLEGER LA SOUFFRANCE

Nier la mort, la mettre de côté, c’est la réduire au silence et donc également taire le deuil. Comment apaiser les âmes en souffrance si la parole n’est pas libre ?

L’absence de mots, de paroles conduit la société à émettre des présupposés, des croyances et des injonctions inadaptées au processus du deuil et qui viennent donc rajouter de la souffrance à la souffrance.  

Je me souviens d’un monsieur de 84 ans qui était venu faire un Carnet de Deuil concernant sa femme avec qui il avait partagé la majeure partie de sa vie. Il avait témoigné que le plus difficile pour lui avait été, au moment de la mort de sa femme à l’hôpital, de ne pas pouvoir parler de ce qu’il éprouvait, de ne pas avoir pu trouver une oreille disponible à son vécu…

Ouvrir un dialogue autour de ces questions du deuil et de la mort devient un impondérable pour réduire la douleur de ceux qui vivent ce parcours intime et difficile. Parler, c’est pouvoir sortir d’une solitude générée par le silence de la communauté humaine qui se tait. 

S'AUTORISER SON VECU DU DEUIL

Evoquer les préjugés sur le deuil, c’est libérer ceux et celles qui se sentent tenu-e de se retenir de vivre leur deuil à leur manière selon leur vécu, selon leur rythme. Les endeuillé-es souffrent bien sûr de l’absence, du manque de l’être disparu mais également du manque et de l’absence de parole, d’expression autour de leur expérience de ce chemin du deuil.

Et sans mots, comment mettre du sens sur ce passage douloureux pour apaiser sa douleur et continuer sa vie ?

Partager cet article

Retour en haut
Les 6 étapes du deuil couverture_page-0001

LIVRET de 13 pages OFFERT DES 6 ETAPES QUI JALONNENT LE CHEMIN DU DEUIL

Accédez-y gratuitement!

Découvrez le processus qui vous permet de mieux accueillir votre vécu et de mettre en marche un allégement de votre souffrance.

Voici ce que vous allez découvrir en téléchargeant ce livret :